[Tirage au sort] Vos plus beaux souvenirs de voyage parfumés

Pour vous remercier de votre fidélité et afin de s’amuser un peu, j’ai décidé dès à présent de vous rapporter des petits souvenirs de voyage…

Au fil de mes découvertes olfactives et de mes visites insolites, j’acheterai des produits des marques d’Asie présentées sur le blog, afin de vous les offrir dans le cadre de tirages au sort.

Je confirme que les produits seront bel et bien achetés, et si par hasard une marque faisait preuve de générosité cela vous sera clairement précisé.

Alors pour faire suite à mon dernier post vous faisant découvrir la marque thaïlandaise Karmakamet. Je vous offre ce mois-ci un traditionnel sachet parfumé Karmakamet de la collection Little India.

Un petit pochon de tissu imprimé blanc à glisser dans votre armoire, à nouer à une poignée de porte ou à enfouir au fond de sa valise… Avec son poétique nom de Moon Shadow, il allie avec subtilité les doux parfums de lavande, d’ambre et de bois de santal indien.

Pour l’acquérir il vous suffit de laisser un commentaire ci-dessous en partageant vos plus beaux souvenirs de voyage parfumés. 

Le gagnant sera tiré au sort et annoncé sur Facebook d’ici quelques semaines. J’espère que l’idée vous plait, bonne chance à tous !

 

N.B. Il se dit que les fans de la page Facebook Carnet de Voyage Olfactif auront plus de chance de connaître le gagnant, alors cliquez ici pour vous inscrire.

Comments
16 Responses to “[Tirage au sort] Vos plus beaux souvenirs de voyage parfumés”
  1. Mathieu dit :

    Mon plus beau souvenir de voyage parfumé est l’odeur du figuier dans le jardin de mes parents qui habitent le sud de la France. La destination n’est pas très exotique, mais à chaque visite je suis frappé par cette odeur qui me remémore les souvenirs des étés passés. L’odeur des feuilles comme celle des fruits est pour moi une vraie évocation de vacances et de soleil!

    • Christa dit :

      Merci Mathieu pour cette très belle evocation. Je me retrouve beaucoup dans vos mots, l’odeur de figue étant aussi pour moi une petite madeleine…

  2. sarah oulie dit :

    Le soir en rentrant de l’ecole, en retrouvant la douce chaleur de la maison, Lifa ma nounou prepare des macroudes algeriennes. La piece est impregnee de l’odeur de la fleur d’oranger, elle se melange sur ses doigts a l’odeur de miel de tilleul de mon papa. Toutes ses odeurs se melent a celle du feu qui brule dans la cheminee.
    Cette odeur d’enfance dans les montagnes d’Ariege a Vicdessos, elle m’est revenue il y a deux jours, ici en Australie, la ou j’habite aujourdhui. En passant devant un arbuste touffu, comme un jeunet blanc avec milles fleurs. Un coup de vent et toutes les particules de souvenir etaient la, dans cet arbre qui sent vraiment comme la bouteille de fleur d’oranger pour faire les patisseries algeriennes !!!! Je me sens chez moi grace a cette odeur, prete a faire la bise sur les joues douces et parfumees de Lifa ! C’est merveilleux !

    • Christa dit :

      Merci Sarah de nous faire partager ce ‘délicieux’ souvenir. C’est fascinant que l’odeur d’un arbuste australien vous ai replongé dans ces souvenirs d’enfance parfumés.

  3. Claire P-P dit :

    L’Art du Araar!

    De mon année passée au Maroc (1999-2000), je garde une tendresse particulière pour l’odeur de la racine de thuya dans les rues d’Essaouira (Al-Suwayra, « la bien dessinée »).
    Le temps d’un week-end, nous avions pour coutume de nous échapper de Marrakech, la trépidante Perle du Sud, pour nous réfugier dans l’ancienne Mogador. J’appréciais Essaouira pour son calme, sa sérénité, sa coquette kasbah blanche aux volets bleus, la fraîcheur de ses alizés.

    Ici, point de tourbillon d’épices, ni de sirupeuses odeurs de thé à la menthe: la racine de thuya est reine! En effet, la marqueterie sur la racine de thuya a fait la renommée des artisans d’Essaouira depuis l’Antiquité. Partout, les ébénistes s’affairent, du centre artisanal aux ateliers nichés sous les remparts.

    Le thuya – aussi aussi appelé callitris ou arar – est un bois précieux, aromatique et dense, qui dégage une odeur caractéristique. Envoûtante, puissante, elle m’évoque le cèdre. Dans mon souvenir, l’odeur, omniprésente, inondait la ville, serpentait dans chaque ruelle, parcourait les remparts en se mêlant délicieusement aux arômes iodés des embruns.

    De cette année marocaine, j’ai ramené une boîte à bijoux faite de cette essence rare, veinée de nuances dorées et aux délicats motifs mouchetés. Plus de dix ans après, à chaque ouverture, elle exhale toujours cet irrésisitible parfum d’ailleurs!

    • Christa dit :

      Merci Claire pour ce très beau voyage olfactif. Je suis aussi une grande amoureuse du Maroc, magnifique terre de parfums.
      Malheureusement je ne connais pas Essaouira et ignorais donc cette odeur de thuya omniprésente dans la ville: « boisée, envoûtante, puissante » vous me laisser songeuse…
      Quelle chance de posséder cette boîte qui puisse toujours vous replonger dans vos souvenirs parfumés.

  4. On dit que les parfums, ce n’est pas une necessité primordial et vital des humains. Mais on sait bien que tout ce qui compte avant tout, tout ce qui fait le bonheur des humains, tout ce qui apporte du goût et de la saveur à notre vie quotidienne, c’est tout juste des parfums. En plus, c’est un moyen infaillible de voyager à travers les temps et les continents! J’ai réussi à en faire un, fantastique et extraordinaire grâce à l’ancienne composition égyptienne sous le nom de Kyphi. Quelle était ma surprise et une très grande surprise de découvrir un parfum tout à moderne, floral avec des notes conifères que j’aurais bien aimé porter. Un vrai voyage olfactif à travers les siècles! Un miracle!

    • Christa dit :

      Merci Galina de nous avoir fait partager votre voyage parfumé à travers le temps et l’espace.
      J’imagine votre joie et votre surprise à la decouverte du Kyphi, ce parfum porteur de tant d’Histoire.

  5. Les odeurs ravivent les souvenirs d’enfance. C’est ainsi qu’au Kenya, il y a quelques mois, une simple senteur m’a transporté au Vietnam, pays où j’ai vécu il y a de nombreuses années.

    Il s’agit de l’odeur de terre humide après les pluies de mousson, un parfum qui révèle toute la force de la nature, aujourd’hui mise à mal dans nos villes polluées et industrialisées.

    Une odeur très particulière que je ne retrouve malheureusement que trop rarement.

    • Christa dit :

      Merci Jenny pour cette très belle évocation qui m’a fait voyager de l’Afrique à l’Asie, avec l’idée bien réelle d’une odeur terreuse et humide au bout du nez!

  6. Helene dit :

    Je suis passionnée de parfumerie et de voyages…beaucoup de personnes ne feraient pas du tout le rapprochement, et pourtant, entre ces deux mots il n’y a qu’un pas…
    Je dirais même qu’ils sont tous les deux indissociables, complémentaires, … que d’évasions…
    Travailler dans l’univers de la parfumerie et allier ces deux passions, a été pour moi, une évidence.
    J’aime tellement vous lire, et je tenais avant tout à vous remercier.

    Mon précieux souvenir olfactif se cache en Inde. Malgré une odeur tenace aux premiers abords, ça a été un vrai plaisir olfactif, inoubliable.
    L’odeur de la mousson, de l’air humide et chaud, à tel point, qu’on aurait pu le couper au couteau et l’enfermer dans une petite boîte.
    Les embruns de la mer de Mumbai, l’encens et le jasmin qui dégageait des lieux de cultes, la senteur des épices qui s’échappaient des échoppes, l’arôme des grenades fraîchement cueillies.
    L’effluve, empreinte de l’Inde, lors du lever de soleil au Taj Mahal à Agra, une splendeur inégalable, éveillant tous les sens, qui se levait devant moi, avec une pensée toute particulière pour Shalimar de Guerlain.
    l’émanation de la marmite de Tchai, un plaisir sucré pour l’odorat et le palais. La pétillante odeur d’un Lemon Soda, une explosion d’agrumes dans une limonade. La senteur de la cardamone qui se trouvait, après chaque repas, dans une petite coupelle, une brise rafraîchie à prendre après un délicieux repas.
    La campagne Indienne, verte, abondante, luxuriante et mystérieuse, l’odeur du règne végétal se réveillant grâce à la mousson…

    Je pourrais en parler des heures, cela a été un vrai fourmillement dans mes narines, qui fait un ensemble, un tout, un pays, un souvenir,…l’Inde…

    • Christa dit :

      Bonjour Hélène,
      Merci beaucoup pour votre commentaire, je suis très heureuse qu’en tant que passionnée de parfum et de voyage vous appréciez la lecture de CdVO, c’est très encourageant!
      Les parfums s’inspirent depuis toujours de l’univers du voyage et un voyage ne pourrait être pleinement apprecié sans évoquer les parfums rencontrés, alors un grand oui il n’y a qu’un pas entre ces deux univers.
      Je suis en pleine préparation d’un voyage en Inde et votre description me laisse rêveuse… pour etre honnête j’attendais patiemment de recevoir une évocation parfumée de l’Inde. Sublimes souvenirs que les vôtres!

  7. Galina dit :

    Vous dites l’Inde? Eh bien,voilà mes souvenirs liés à ce pays lointain, très lointain de notre région. Vous n’ignorez pas que la Russie est un pays immense, donc j’habite dans une région que plusieurs croient au bout du monde, c’est l’Oural, tout près de la Sibérie. Vous savez, chaque pays, chaque région a sa propre réalité olfactive. Donc, j’associe l’Oural à un parfum froid, mais pas du tout aquatique ou bien humide, je dirais presque dur comme de la pierre. J’ai retrouvé ce parfum à Berlin lors de mon voyage. Chaque fois que je viens à Paris, je vais sans manquer à l’Institut de beauté de Guerlain sur les Champs-Elysées. Un jour, j’y vois un groupe de touristes venus d’Inde. Il a fallu voir ces Indiens devant Shalimar! Wonderful, wonderful s’écriaient-ils sans discontinuer en s’adressant à moi! Et c’est alors que j’ai fini par réaliser: ce qui est pour nous un parfum exotique, aux effluves de cannelle, de poivre, de vanille, de clous de girofle, de fleurs blanches aux odeurs persistantes, pénétrantes, suaves n’est pour eux qu’une réalité olfactive qui leur est bien familière dès leur enfance! C’est ce parfum magique qui les avait transportés dans leur pays. En voilà un exemple extraordinaire d’un parfum de voyage, convenez-en! Et pour finir, je citerai ma grand-mère. On habitait alors à l’Extrême Orient de notre pays, non loin de Vladivostok. Elle me disait toujours: les jeunes filles ici ne sont pas passionnées et les fleurs ne sentent presque pas. D’ailleurs, ceux qui venaient vivre dans cette contrée confirmaient la chose. Voilà ma petite remarque olfactive.
    Merci Christa d’avoir déclenché cette discussion, bonne continuation et bonnes réalisations parfumées!

    • Christa dit :

      Votre commentaire m’a fait sourire, moi aussi je les ai rencontrés ces indiens amoureux de Shalimar. Un parfum adulé, donné en exemple, si représentatif de leur pays qu’ils en oublieraient presque que c’est un parfum français. Et c’est ce qui est beau, au-delà de l’inspiration, il est devenu une définition olfactive. C’est ce que je recherche en voyageant; partir à la découverte des odeurs au naturel, pour mieux comprendre les inspirations et apprécier ainsi toujours plus le parfum!

  8. Christa dit :

    Merci à tous et à toutes pour votre participation au premier tirage au sort de CdVO et à vos très belles évocations de voyage. Ce tirage au sort est désormais terminé et c’est Claire qui remporte le traditionnel sachet parfumé Karmakamet.
    A bientôt pour de nouveaux tirages au sort parfumés ;)

  9. Mon plus beau souvenir olfactif… Une spécialité de Birmanie, l’odeur du poisson du Lac Inle, Poisson d’eau douce cuit dans une feuille de bananier sur de la braise chaude… C’est impossible à raconter, ca doit se vivre :)

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :